Réserve faunique de Moremi
Le Botswana est un pays fascinant, car presque l'ensemble du pays est couvert par deux écosystèmes. D'une part, il y a le désert du Kalahari, un environnement de sable, d'herbes jaunes et d'arbustes rabougris qui semblent peiner à vivre sous le soleil accablant. D'une autre part, il y a l'énorme delta de l'Okavango, qui couvre pratiquement le restant du pays. Ce sont des plaines, forêts et roseaux inondés une bonne partie de l'année par des eaux dont le niveau fluctue grandement.
La rivière Okavango n'arrive jamais à la mer. Elle se divise en d'innombrables branches pour former un delta de près de 18 000 km carrés, le plus gros delta de rivière au monde. La rivière meurt éventuellement dans le désert du Kalahari et alimente parfois les nombreux 'salt pans'. Cette zone est d'une grande fertilité et abrite une richesse incroyable en termes d'animaux et d'oiseaux de toute sorte.
D'un côté plus terre à terre, c'est aussi l'endroit où les loges et les safaris sont les plus chers au monde... On peut prendre l'avion et atterrir dans le luxe en plein milieu du delta (de $500 à $2000 par jour). Pour le commun des mortels (comme moi-même), il est possible de visiter le delta en explorant la réserve de Moremi qui couvre un tiers de la superficie du delta. Officiellement, c'est la seule partie du delta qui est protégée.
Il est un peu difficile de s'imaginer à quoi ressemble le delta sans prendre un avion pour survoler la région. On peut se faire une idée en regardant les deux panoramas précédents. Imaginez une gigantesque plaine parfois couverte avec des herbes hautes ou des roseaux ou une petite forêt qui se fait infondée par les crues de la rivière Okavango.
Il ne pleut pas souvent au Botswana. La rivière est alimentée par les pluies et les rivières provenant de l'Angola et de la Zambie. Ces deux pays sont loin d'être des déserts. Le niveau de l'eau peut varier énormément d'une époque de l'année à l'autre. Pendant la petite saison des pluies au Botswana, tout devient vert, mais l'accès au delta devient extrêmement difficile. Il vaut mieux partir avec un convoi de deux véhicules ou plus parce que c'est un défi de conduite dans des pistes de boues où l'on peut s'enfoncer à tout moment.
Explorons un peu les environs.
J'ai encore eu la chance d'apercevoir un léopard. Par contre, il ne s'agit pas de mon observation la plus mémorable dans cette réserve...
Voyez plus bas...
La première journée, j'ai eu peur de traverser ce pont en partie submergé. Mais lorsque d'autres voyageurs m'ont dit qu'il y avait des lycaons de l'autre côté, j'ai pris le risque le lendemain.
Ça valait la peine. Je vous présente une nouvelle espèce plutôt rare: le lycaon (un chien sauvage).
Parc national de Chobe - Savuti
(Botswana)
Parc national de Makgadikgadi
(Botswana)